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La réforme de la facturation électronique s’articule autour de deux volets : le e-invoicing et le e-reporting. Dans le cadre du e-invoicing, les entreprises seront dans l’obligation de se mettre en conformité sur certains aspects du traitement de leurs factures BtoB domestiques, notamment concernant les formats.

Vous souhaitez en savoir plus sur le volet e-invoicing de la réforme ? Consultez notre article dédié !

Le PDF : une première étape dans la digitalisation

 

Depuis de nombreuses années, le format PDF s’est imposé comme un standard dans le monde de la facturation. Son universalité, sa lisibilité sur tous les postes de travail, et sa simplicité d’émission en ont fait un outil plébiscité par les directions financières et comptables. Une facture au format PDF envoyée par e-mail a longtemps été perçue comme un gage de modernité, comparé à la traditionnelle facture papier.

Mais à l’heure où la réforme de la facturation électronique s’impose comme un tournant majeur pour l’ensemble des entreprises françaises, il devient nécessaire de faire évoluer notre fonctionnement. Car une facture PDF, même signée, n’est pas conforme aux nouveaux standards réglementaires. Elle n’est ni structurée, ni exploitable automatiquement par les outils métiers.

Une réforme qui redéfinit les fondamentaux de la facture

 

La réforme de la facturation électronique, qui entrera en vigueur à compter de septembre 2026, impose aux entreprises assujetties à la TVA en France de basculer progressivement vers un modèle structuré pour l’émission et la réception de leurs factures. Ce nouveau cadre réglementaire distingue, dans les textes de loi, trois formats attendus : Factur-X, UBL et CII. Tous ont un point commun : ils permettent la lecture automatique de données par les PDP, logiciels comptables et ERP, sans intervention manuelle.

L’objectif de la réforme est clair : améliorer la transparence des échanges, fiabiliser les données fiscales et lutter contre la fraude à la TVA. Pour y parvenir, l’administration mise sur une digitalisation complète, de bout en bout, des processus de facturation. Le format PDF ne permet pas en l’état de répondre à ces exigences.

Ce que le PDF ne permet plus aujourd’hui

 

En apparence, une facture PDF peut sembler satisfaisante car elle contient visuellement toutes les données nécessaires : date, montant HT, TVA, nom du fournisseur, etc. Mais pour un système d’information, ces données sont inaccessibles nativement. Elles nécessitent soit une saisie manuelle, soit l’usage d’un outil de reconnaissance (OCR), souvent coûteux et imparfait.

Cette approche présente plusieurs limites :

  • Les données ne sont pas exploitables automatiquement ;
  • La validation et le rapprochement des factures prennent plus de temps ;
  • Les risques d’erreurs de traitement augmentent ;
  • Les délais de paiement peuvent s’allonger ;
  • L’entreprise reste dépendante de processus manuels.

À l’inverse, une facture au format structuré, comme Factur‑X, permet un traitement direct, sans ressaisie, depuis la réception jusqu’à l’archivage, en passant par le rapprochement avec les bons de commande. Elle s’intègre nativement aux workflows et contribue à la performance de l’entreprise.

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Ce que dit la réglementation

 

Depuis les premières annonces, plusieurs ajustements de calendrier ont eu lieu, mais l’objectif reste identique : toutes les entreprises devront être capables de recevoir, puis d’émettre, des factures électroniques au format structuré, au plus tard en septembre 2027.

Concrètement, cela signifie que le PDF ne sera plus considéré comme un format de facture valide dans les échanges BtoB entre entreprises françaises. Les structures qui continueront d’émettre uniquement des PDF ne seront pas conformes à la réglementation et risqueront une sanction financière.

Pourquoi cette réforme est-elle une opportunité ?

 

Si la réforme peut sembler contraignante au premier abord, elle offre en réalité un levier fort en termes de modernisation des processus. Outre la conformité réglementaire, passer à la facture électronique, c’est :

  • Gagner en productivité grâce à l’automatisation,
  • Réduire les délais de paiement et les litiges,
  • Fiabiliser les données comptables,
  • Renforcer la traçabilité et le suivi des statuts,
  • Mieux piloter les flux financiers.

Pour les directions financières, c’est aussi l’occasion de renforcer la collaboration entre services (comptabilité, achats, IT), d’améliorer les indicateurs de performance, et de se projeter dans un environnement entièrement digitalisé.

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Se préparer dès maintenant

 

Même si l’entrée en vigueur de la réforme est prévue pour septembre 2026, les entreprises ont tout intérêt à anticiper la transition. Cela commence par une analyse de l’existant : quel est le pourcentage de factures encore au format papier ou en PDF ? Quelles sont les capacités de vos outils actuels à traiter les formats structurés ? Vos partenaires sont-ils prêts à passer à la facturation électronique ?

Ensuite vient, le choix d’un partenaire capable de vous accompagner durablement dans cette évolution. Une PDP fiable ne se limite pas à la simple émission de factures : elle propose la gestion de vos flux d’achat et de facturation de bout en bout, des services d’accompagnement, un support technique, et surtout, une expertise éprouvée des enjeux métiers et réglementaires.

Et Cegedim Business Services dans tout ça ?

 

Avec SY Business, Cegedim Business Services propose une solution fiable et évolutive pour accompagner les entreprises dans leur transition vers la facturation électronique.

Nos équipes vous accompagnent à chaque étape du projet, de l’analyse initiale jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.